Il y a 2 choses qui nous turlupinent, nous les êtres humains : · L’incertitude · Et le contrôle. Parce que nous aimons avoir le contrôle sur l’incertitude qui nous attend demain. D’où, peut-être, cette attirance pour les prédictions. Mais si ce contrôle et cette incertitude sont si importants pour nous, peut-on les gérer ? Et si oui, comment les gérer ? Grâce à un concept que je vais nommer les « Continuités ». Elles sont au nombre de quatre.
A la question : « Avez-vous déjà vécu une catastrophe ? En avez-vous déjà vu une à la télévision ? » vous risquez fort de me répondre oui. Dans un 1er temps parce qu’avec la puissance des médias d’aujourd’hui, vos connaissances sont suffisantes sur des thèmes aussi variés que les tremblements de terre , les ouragans , les tsunamis ou autres volcans en activité ou qui se réveillent. Ces catastrophes, naturelles ou non (souvenez-vous de Tchernobyl !) détruisent les infrastructures, perturbent l’approvisionnement en électricité, en eau. Des inondations ou des incendies sont parfois la suite malheureuse de ces évènements. On a même donné des noms à ces catastrophes : souvenez-vous des terribles images des ravages causés par l’ouragan Katrina (entre nous, je plains les femmes qui s’appelaient Katrina à l’époque…). Il y a même des catastrophes causées volontairement par les Hommes. On appelle ça du terrorisme (souvenez-vous du Bataclan !). Tout cela, provoque la destruction de nos habitations, nos routes, nos hôpitaux sensés nous réparer. Tout cela blesse les gens et les rend sans abri. Toutes ces catastrophes se produisent de façon inattendue en créant de la confusion et du chaos. Alors pourquoi je vous raconte tout cela ? Parce qu’actuellement vous ETES dans une catastrophe. Les spécialistes lui ont donné un nom : COVID-19. Peu importe, pour l’instant, son origine, les erreurs humaines qui l’ont lâché dans la nature, ses moyens de transmission, les traitements pour la faire disparaitre. Vos conditions de travail, si vous avez toujours un travail, sont impactées, vos institutions sont à l’arrêt, votre santé est en danger, l’éducation de vos enfants est bouleversée, vos déplacements surveillés , votre liberté est limitée. Mais là, aujourd’hui, maintenant, tout de suite, le plus important c’est VOUS. VOUS et votre capacité à réagir, à répondre efficacement à l’agression, à récupérer et à assurer une certaine continuité. Là est la « résilience ». Je vous décrirai très prochainement ce qu’est la « résilience » et les moyens de la mettre en place. A suivre…
Nous sommes, à cause de l'actualité, en pleine période de bouleversements et de traumatismes. Qu'ils soient professionnels, sociaux et, bien évidemment/malheureusement humains. Ces traumatismes, nous les prenons en pleine figure (au propre comme au figuré), en plein cœur, en pleine conscience. Nos valeurs sont transgressées, chamboulées. Nous (femmes/hommes, communautés, particulièrement en France) n'étions pas préparés à tous ces fracas qui nous entourent et nous impactent. Et en nos qualités d'êtres humains, il va bien falloir nous "retaper", nous "reconstruire". Nous , femmes et hommes. Nous pouvons/devons même nous y mettre dès aujourd'hui. Et le texte ci-dessous est une bonne entrée en matière sur la démarche à suivre Face aux traumatismes, certains s’en tirent mieux que d’autres. Ils vivent, rient, aiment, travaillent, créent, alors que les épreuves qu’ils ont traversées auraient logiquement dû les terrasser. Par quel miracle ? Cette énigme s’appelle la « résilience ». Les recherches en ce domaine ont débuté dans les années 90, sous l’influence de psychiatres américains spécialistes de la petite enfance, tels Emmy Warner ou John Bowlby. En France, Boris Cyrulnik a été le premier à s’y atteler. Dans son essai Un merveilleux malheur (Odile Jacob), il s’interrogeait sur les processus de réparation de soi inventés par les rescapés de l’horreur. Dans Les Vilains Petits Canards (Odile Jacob), il montre comment ces processus se mettent en place dès les premiers jours de la vie et permettent de se reconstruire après la blessure...(lire la suite sur le lien ci-dessous)